De forme cylindrique ou rectangulaire, un récupérateur d’eau est constitué d’une cuve qui est l’élément essentiel. Elle est reliée au collecteur et permet le stockage de l’eau.
Il existe des modèles à poser dans le jardin ou contre la maison et d’autres à enterrer.
Quel que soit leur forme, volume, couleur, l’important est de disposer d’un matériau de stockage sain. En effet cela permet d’éviter certains développements bactériens. Il est également indispensable que le conteneur possède un couvercle afin d’éviter l’évaporation de l’eau.
L’installation d’un récupérateur consiste en un système de collecte et de stockage de l’eau pluviale. Cette récupération est dans la perspective d’une utilisation ultérieure.
Pourquoi récupérer l’eau de pluie ?
L’eau de pluie a des caractéristiques bio-chimiques assez proches d’une eau potable et même bio-compatible sans aucun traitement.
Toutefois, il existe une relative contamination de l’eau de pluie au contact de gaz (oxydes d’azote, de soufre), de particules souvent riches en matériaux lourds et des différents aérosols relâchés par les activités humaines. L’eau de pluie se charge aussi de substances posées sur les toits. Notamment comme les excréments d’oiseaux, feuilles, particules de poussière) ou dans la citerne d’eau dans lequel elle sera stockée.
Dès lors, l’eau de pluie n’est pas potable, il est cependant possible de purifier celle-ci. En effet grâce à une technique de filtration parfaite.
L’eau de pluie légèrement purifiée peut servir à quantité d’autres applications, comme pour les toilettes, l’arrosage du jardin, le nettoyage, ou la lessive.
Comment peut-on utiliser un récupérateur d’eau ?
La récupération de l’eau de pluie, comme indiqué plus haut, a donc différentes utilisations :
– Non-comestible : arrosage des plantes, arrosage d’un mur végétal, lavage de voiture, mise à niveau de la piscine, alimentation des WC ou de la machine à laver, nettoyage divers.
– Comestible : la consommation d’eau pluviale récupérer n’est pas encore autorisé en France
Réglementation d’un récupérateur d’eau :
Une fois l’eau récupérée, elle peut avoir un usage sanitaire ou non. La plupart du temps cette eau est utilisé pour le jardinage et ne demande aucune démarche et contrainte. Toutefois, l’eau peut également être récupéré afin d’alimenter les WC et/ou les machines à laver. Dans ce cas d’utilisation à des fins sanitaires, une déclaration en mairie et la signalisation « eau non potable » sur le contenant et indiquer que la distribution est dédiée à l’habitat.
À savoir :
– Pour arroser une potager inférieur à 50m², 150 à 500 litres d’eau sont nécessaires.
– Pour arroser un jardin inférieur à 100m², ce sont 500 à 1 500 litres d’eau nécessaire.
– Le système de récupération d’eau de pluie contribue également à diminuer le ruissellement, qui a peut entraîner des nombreuses inondations.
– En période estivale, si l’envie vous prend de remplir une petite piscine, vous disposez d’une alternative écolo et gratuite.
Un récupérateur d’eau est donc un bénéfice économique indispensable.
Associé le à une autre alternative écologique :
Dans le but de faire faire encore plus attention à votre consommation d’eau et d’en tirer des économies vous pouvez également vous équiper d’un économiseur d’eau ou d’un mousseur. Ce petit dispositif à ajouter au bout de votre robinet vous permettra de réduire la quantité d’eau utilisé. En effet, cela permet de réduire votre consommation lors de votre vaisselle, votre brossage de dents ou vos lavages de main.
Ce système existe aussi pour vos pommeaux de douche par exemple. En installant devant votre pommeau un top-douche qui réduira la quantité d’eau envoyée.
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